+ ice ice baby

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MAYBE YOU. « JAMES THOMAS SPARKS ! » je soupirais, remontant mon jean sur mes hanches, j'entrepris de remettre également mon tee-shirt qui avait été délaissé plus loin dans la pièce. « Tu vas quand même pas me faire une scène car j'ai une clientèle ? » avais-je alors répondu, sur le ton de la défiance, un sourcil en l'air, un sourire moqueur. « Ca dépends si tu trouves mieux que moi parmi elle » C'était tout elle ça, me faire une scène car j'allais ouvrir l'animalerie alors que je n'étais même pas censé tirer mon coup avec à l'arrière boutique et mettre en retard l'ouverture. Peut être qu'un perroquet souffrait dehors et n'attendait que mes bons et loyaux services de vétérinaire ? Je souris, déposant un léger baiser sur son front avant de partir dans la boutique comme si de rien était. Retournant le panneau, il passa de "Closed" à "Open" et je vins vers les rayons aux petites bêtes. Soudain, une légère sonnette retenti, signe que quelqu'un venait. Je ne m'en formalisa pas pour autant mais des pas vinrent jusqu'à moi, du moins.. jusqu'à mon rayon. Je relevais alors le regard de ce que je faisais et je restais stupéfait par la beauté de la jeune femme devant moi. Jamais je n'avais croiser quelqu'un qui m'avait fait autant d'effet. D'un beau blond, ses cheveux court-mi longs vinrent alors me faire rester perplexe. Pourtant, c'était une coiffure on ne peux plus normale et pourtant, je restais béa devant elle. Elle avait alors tourné son regard vers moi et je m'étais reprit. « Puis-je vous aider ? » Un doux sourire vint se poser sur ses lèvres et j'en fus enchanté. « Oui, je cherche.. » « Bon James, j'y vais ! » C'était elle, elle nous avait coupé, du moins, elle avait interrompue la jeune femme pour venir me faire un bisou sur la joue en guise d'au revoir. C'était une scène habituelle, on se voyait régulièrement tous les deux mais là, je ne voulais qu'une chose, c'était qu'elle ne nous ait pas interrompu. La jeune femme resta décontenancé devant la scène et répondit d'une façon abrupte « Non, merci. » Esquissant une moue désappointé, je la laissais à son choix, n'ayant pas le droit de forcer quiconque dans mon magasin. Le soir, je ne l'avais pas oublier, mais disons que la magie que j'avais ressenti sur le moment même de la rencontre m'avait quitté.

EMPTINESS FEELING Je m'étais réveillé tôt ce matin-là. Ça n'avait pas été les voitures, ni les éboueurs dans la rue en bas et encore moins les oiseaux qui m'avaient réveillés. Non, c'était cet étrange sentiment qui m'animait depuis quelques jours. Depuis même que j'avais prit le bus, à cause de ma voiture défaillante. M'étant assit à côté d'un enfant, mon regard s'était laissé emporté sur les pages de son livre. On pouvait alors y lire un conte, un délicieux conte du nom de Rapunzel. Ce nom d'une belle écriture calligraphiée m'avait alors fait tiqué. Sans savoir pourquoi, mon pouls avait augmenté, emportant ma respiration au passage et mon esprit s'était embrouillé. Tout allait bien dans ma vie, j'avais un bon métier, celui que j'aimais. J'avais même une animalerie, rejoignant mon métier jusqu'au bout. De plus, je n'avais pas eu une enfance malheureuse, je n'étais pas doté d'une maladie inconnue, j'avais du succès auprès des filles.. Ah d'ailleurs, j'avais même la chance d'avoir une sorte de sex-friend avec cette jolie blonde qui dormait à l'instant au creux de mon épaule. Oui, tout marchait pour le mieux et pourtant, depuis que j'ai lu ce nom, je ne me suis jamais sentit aussi seul et perdu dans ma vie. « Tout va bien James ? » C'était mon amie, la délicieuse jeune femme avec qui je partageais mon lit occasionnellement. Je voyais dans ses yeux qu'elle s'inquiétait, mais je la rassurais. « Tout va bien, rendors-toi » Pressant mes lèvres contre son front, je me délaissais d'elle pour me redresser et fourrer mes mains entre ma tête. Il était à peine six heures du matin, mais attrapant mon téléphone portable reposant sur ma table de nuit, j'envoyais un sms à Andrea. [=J'ai besoin de te parler] C'était pourvu d'autant de détails que l'on pouvait mettre dans un messages aux aurores.